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Vie Pratique

Investir dans un parking : tout savoir

Avec mes quelques dizaines de milliers d’euros d’économies, je n’ai pas assez pour acheter un bel appartement – mais j’ai de quoi investir dans une ou deux places de parking ! Voici ce qu’il faut savoir sur ce type d’investissement méconnu, mais non dépourvu d’avantages.

Location d’une place de parking : comment ça marche ?

La location d’une place de parking obéit à des règles beaucoup plus souples que la location d’un bien immobilier (à condition que cette place ne soit pas une annexe d’un logement). En effet, ce type de location n’est pas régi par le Code de l’habitation, mais par le Code civil.

Concrètement, cela signifie que je peux louer une place de parking dont je suis propriétaire après avoir conclu, uniquement, un bail verbal (c’est-à-dire un accord oral). Toutefois, il est conseillé de signer un contrat écrit avec le locataire, incluant :

  • Le coût du loyer,
  • La durée du bail,
  • Les conditions et les modalités de révision du loyer et de résiliation du bail. Le contrat peut prévoir que le bail puisse être rompu après un mois seulement de loyer impayé ! (ce qui n’est pas possible pour une location de logement)

Investir dans un parking : quels sont les avantages ?

L’investissement dans une ou plusieurs places de parking présente de nombreux attraits, par rapport à un investissement immobilier :

  • A priori, je n’aurai pas de travaux d’entretien importants à réaliser : une place de parking ne dispose pas de vitres, portes, tuyauteries ou moquette susceptibles de se dégrader avec le temps… La seule chose que je risque d’avoir à faire est de passer un coup de peinture, afin de rafraîchir une marque au sol,
  • Les charges de copropriété sont généralement très réduites. Elles varient cependant fortement en fonction des services liés au parking : présence d’un ascenseur, gardiennage, musique…
  • Les loyers des parkings ne sont pas plafonnés par la loi ! Je fixe donc comme bon me semble le prix auquel je loue la place dont je suis propriétaire,

A ne pas oublier : les taxes !

Avant d’investir dans un parking, je dois bien prendre en compte les frais que me coûteront mes places.

Outre les charges locatives, celles-ci sont soumises à la taxe foncière, ainsi qu’à la taxe d’habitation dans le cas où le parking se situe à moins d’un kilomètre de mon domicile. Si le parking est situé à plus d’un kilomètre de mon habitation, c’est le locataire qui devra payer cette taxe.

Par ailleurs, les revenus que je tire de la location de places de parking sont soumis à l’impôt sur le revenu. Néanmoins, seuls 70% des revenus que je gagne ainsi sont imposés, dans la limite de 15 000 euros perçus (ces revenus étant classés dans le régime du micro-foncier). Au-delà de 15 000 euros, l’ensemble de ces revenus est imposé.

Les pièges à éviter

Comme pour tout type d’investissement, je ne dois pas prendre ma décision sur un coup de tête. Certaines précautions méritent d’être prises, parmi lesquelles :

  • Je vérifie qu’il n’y a pas de parking public près des places que je compte acheter. Pour pouvoir me permettre de fixer des loyers élevés, je dois acheter des places dans des rues ou des quartiers où il n’est pas aisé de se garer !
  • Je vérifie que les dimensions de la place de parking ne sont pas trop réduites. La plupart des voitures françaises peuvent se garer dans une place de 2,5 mètres de hauteur et 5 mètres de long,
  • J’évite d’investir dans un quartier comprenant des logements neufs, qui intègrent en général leurs propres places de parking.

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