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Vie Pratique

Comment déclarer mes impôts si je suis salarié ?

Salarié, quelles sommes dois-je prendre en compte lorsque je fais ma déclaration de revenus ? Quels revenus sont exonérés d’impôt ? Est-ce que mes frais professionnels ouvrent droit à une déduction ? Réponses.

Tous les revenus que je perçois grâce à une activité salariée sont soumis à l’impôt sur le revenu. Je dois inclure dans ma déclaration de revenus l’ensemble des revenus que j’ai touchés l’année passée (par exemple, en 2015, je déclare les revenus perçus en 2014).

Quels sont les revenus liés à une activité salariale ?

Du point de vue de l’administration fiscale, j’ai le statut de salarié dans le cas où je travaille en étant lié à un employeur par un contrat de travail, ou par « des liens de subordination ou d’étroite dépendance » (sans contrat de travail écrit, un salarié est présumé être en CDI à temps plein).

Dans ma déclaration de revenus, je déclare le salaire de base (net) que j’ai touché au cours de l’année passée, en incluant les éventuelles majorations dues à des heures supplémentaires. Ce n’est pas tout : je dois également déclarer toutes les rémunérations s’ajoutant à ce salaire de base, telles que les primes et indemnités (la prime du 13e mois, par exemple), ou la prime d’ancienneté.

Les avantages en nature

Si j’ai le statut de salarié, je dois également déclarer les revenus correspondant aux avantages en nature qui me sont accordés par mon employeur :

  • Logement : je déclare des revenus théoriques, déterminés en fonction du nombre de pièces du logement auquel j’ai droit. Pour connaître le barème de ces revenus à déclarer, je me rends sur le site des Impôts,
  • Alimentation : si j’ai droit à des repas gratuits, je dois déclarer 4,60 euros par repas ou 9,20 euros par jour. Cas particulier : si je suis salarié d’un restaurant, café ou hôtel, d’autres dispositions s’appliquent,
  • Les téléphones mobiles, smartphones ou ordinateurs mis à disposition par mon employeur : c’est mon employeur qui évalue les sommes que je dois déclarer,
  • Les indemnités qui couvrent certaines dépenses personnelles, comme les vêtements ou mon loyer : je déclare ces sommes versées par mon entreprise.

Les indemnités de fin de contrat

Je dois déclarer aussi ces indemnités de fin de contrat :

  • Les indemnités de rupture de contrat de travail,
  • Les indemnités de fin de contrat ou de mission (comme la « prime de précarité » en fin de CDD),
  • Les indemnités de départ volontaire en retraite ou préretraite.

A noter : une part de mon indemnité de licenciement est exonérée d’impôt. Son montant est égal au montant le plus important parmi ces trois-ci :

  • Le montant minimum d’indemnité de licenciement prévu par la loi ou par la convention collective de mon entreprise,
  • Le double du montant de ma rémunération brute annuelle de l’année précédant celle de mon licenciement (dans une certaine limite légale, qui était de 225 288 euros en 2014),
  • La moitié du montant de mon indemnité de licenciement (dans la limite toujours de 225 288 euros en 2014).

Par ailleurs, certaines rémunérations de fin de contrat sont tout bonnement exonérées d’impôt, je ne les déclare donc pas :

  • L’indemnité de licenciement ou de départ en retraite ou préretraite que j’ai obtenue en raison d’un plan social,
  • L’indemnité accordée par le juge si mon licenciement a été jugé injustifié ou irrégulier,
  • L’indemnité spéciale que j’ai touchée, si mon licenciement est dû à un accident de travail ou à une maladie professionnelle,
  • L’indemnité de cessation anticipée d’activité obtenue grâce au dispositif « préretraite amiante »,
  • L’indemnité de la préretraite-licenciement du Fonds national de l’emploi (FNE).

Si je ne déduis pas moi-même mes frais professionnels de mes revenus, je bénéficierai d’une déduction automatique de 10%.

Les indemnités pour maternité, maladie ou accident sont imposables, sauf celles qui me sont versées :

  • Pour une maladie impliquant un traitement prolongé et particulièrement coûteux,
  • Parce que je souffre de maladies radio-induites (liées aux radiations nucléaires),
  • Parce que j’ai été victime de l’amiante,
  • Selon les dispositions d’un contrat d’assurance à adhésion facultative qui complète les prestations de la Sécurité sociale, pour des risques non-professionnels.

Outre ces exonérations totales, deux types d’indemnités sont exonérés à 50% :

  • Les indemnités journalières d’accident du travail ou de maladie professionnelle,
  • Les indemnités temporaires d’inaptitude qui me sont versées après un accident du travail ou en raison d’une maladie professionnelle.

Les sommes perçues dans le cadre d’un Plan d’épargne salariale

Je dois déclarer toutes les sommes perçues grâce à un Plan d’épargne salariale, hormis celles générées par :

  • Un plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco),
  • Un plan d’épargne d’entreprise (PEE),
  • Un plan d’épargne interentreprises (PEI).

Déduction : les frais professionnels

Les frais professionnels (soit les dépenses de transport, d’alimentation ou de vêtements dans le cadre de mon travail) peuvent être déduits de mes revenus imposables, selon deux méthodes différentes. C’est moi qui choisis cette méthode :

  • Soit je déduis l’ensemble de mes frais professionnels de mes revenus. Dans ce cas, je prends soin de conserver les justificatifs de mes frais réels (tickets de caisse de supérette, des reçus de paiement de parking…),
  • Soit je ne les déduis pas moi-même, et, dans ce cas, j’ai droit à une déduction forfaitaire de 10%, qui sera automatiquement calculée par l’administration fiscale.
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