Les dépassements de vitesse sont les principales causes des accidents routiers. Toutefois, les sanctions à cet effet sont proportionnelles au type de dépassement. Quels sont donc les risques encourus lorsque l’on est pris au radar pour un excès de vitesse ?
L’excès de vitesse : les sanctions par niveau de gravité
Les sanctions prévues par le Code de la route sont généralement :
- des amendes ;
- des retraits de points ;
- des confiscations du permis de conduire.
Lorsque l’excès de vitesse est compris entre 20 et 30 km/h, ce sont deux points qui sont retirés de votre permis. L’amende est fixée à 135 €.
Pour un dépassement compris entre 30 et 39 km/h, le montant de la contravention est inchangé. Cependant, le retrait passe à trois points et vous risquez une confiscation de permis de conduire pour une durée de trois ans. Cette contravention peut entraîner une interdiction de conduite et la participation à un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce n’est que le permis blanc qui vous autorise dans cette hypothèse la conduite mais uniquement dans le cadre professionnel.
Entre 40 et 49 km/h d’excès de vitesse, vous payez 135 € et le retrait est désormais de quatre points.
Le grand excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h induit non seulement une amende de 1.500 €, mais aussi un retrait de six points à votre permis. Il y a alors une suspension immédiate du permis et ce pour trois ans sans avoir la possibilité d’avoir un permis blanc. Il vous sera interdit de conduire certains véhicules à moteur et vous avez l’obligation de participer à un stage de sensibilisation.
Est-ce possible de contester une amende ?
Avant de vous lancer dans ce processus, assurez-vous que vous avez raison pour ne pas aggraver la situation. Vous pouvez envoyer votre lettre de contestation soit par courrier, soit en ligne par voie dématérialisée. Dans tous les cas, vous disposez de 45 jours pour la faire parvenir aux autorités. Vous pouvez également demander l’assistance d’un avocat pour excès de vitesse.
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