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Sante et Beaute

Cancer endométrial (Cancer de l’endomètre de l’utérus) : définition, cause, symptômes, traitement

Il s’agit d’un cancer qui commence dans la muqueuse interne de l’utérus. Cette muqueuse s’appelle l’endomètre.

Le NCI (Institut national du cancer des États-Unis) indique que le cancer endométrial représente environ 6 % de tous les types de cancers dont souffrent les Américaines. Il s’agit également du type le plus fréquent de cancer utérin.

Causes

La cause exacte du cancer endométrial est inconnue. Certains experts soupçonnent que des taux élevés d’œstrogène sont responsables de cette maladie. La progestérone et l’œstrogène sont des hormones sexuelles produites dans les ovaires. Quand l’équilibre entre ces deux hormones est modifié, l’endomètre peut changer. Les recherches ont démontré que lorsque les taux d’œstrogène augmentent sans que les taux de progestérone augmentent de façon correspondante, l’endomètre peut s’épaissir et le risque de cancer augmenter. Selon les NIH (les instituts nationaux de santé américains), les animaux ayant des taux d’œstrogène plus élevés présentaient plus de croissances endométriales et une incidence de cancer supérieure.

Une chose dont les scientifiques sont surs, c’est que le cancer commence quand une mutation génétique provoque des anomalies dans des cellules normales de l’endomètre. Ces cellules se multiplient alors rapidement et forment une tumeur. Dans les cas avancés, les cellules cancéreuses métastasent, c’est-à-dire qu’elles se répandent dans d’autres parties du corps.

Risques

La plupart des cas de cancer endométrial se produisent chez des femmes âgées de 60 à 70 ans. Si vous appartenez à cette tranche d’âges, ou si vous avez déjà traversé la ménopause, certains autres facteurs peuvent augmenter votre risque. Notamment :

  • traitement des symptômes de la ménopause par un traitement hormonal substitutif qui contient de l’œstrogène mais pas de progestérone
  • traverser la ménopause à un âge avancé, car cela signifie que le corps a été exposé à l’œstrogène pendant plus longtemps

Exposition à l’œstrogène

Si vous avez eu vos premières règles avant l’âge de 12 ans, cela augmente votre risque de cancer endométrial à cause d’une exposition prolongée à des taux élevés d’œstrogène. Votre exposition à l’œstrogène est aussi accrue si vous êtes infertile ou n’avez jamais été enceinte.

Changements hormonaux

Certains états pathologiques ou maladies entraînent des changements qui affectent l’équilibre entre l’œstrogène et la progestérone. Ces changements peuvent provoquer l’épaississement de la muqueuse de l’utérus et un risque accru d’anomalies cellulaires et de cancer.

Les facteurs de risque hormonaux comprennent :

  • le syndrome ovarien polykystique
  • les polypes, ou autres croissances bénignes, dans l’endomètre
  • le diabète
  • l’obésité
  • l’hormonothérapie au tamoxifène contre le cancer du sein, bien que le risque soit faible
  • les tumeurs ovariennes qui libèrent de l’œstrogène, bien qu’elles soient rares

Syndrome de Lynch

Si vous avez hérité d’un cancer colorectal héréditaire sans polypose, votre risque de développer un cancer de l’endomètre est supérieur à la normale.

Symptômes

Prenez rendez-vous si vous présentez des symptômes associés au cancer de l’endomètre. Cependant, n’oubliez pas que ces symptômes peuvent aussi être causés par plusieurs autres maladies non cancéreuses,

Le symptôme le plus fréquent est un saignement ou un saignotement vaginal inhabituel (métrorragie). Il se produit souvent dans le cadre normal de la ménopause, mais devrait quand-même être mentionné au médecin par précaution.

Autres symptômes :

  • écoulements peu épais transparents ou blanchâtres, une fois la ménopause terminée
  • saignement entre les règles ou règles plus longues que d’habitude
  • saignement important, de longue durée ou fréquent après l’âge de 40 ans
  • douleur dans le pelvis ou la partie inférieure de l’abdomen
  • rapports douloureux

Diagnostic

Le médecin pourra réaliser des analyses d’urines ou de sang et réaliser un examen physique pour vérifier votre état de santé général. Autres tests :

  • examen pelvien pour détecter toutes anomalies, comme des grosseurs dans l’utérus, le vagin, le rectum ou la vessie
  • test de Papanicolaou pour détecter la présence de cellules atypiques dans le col de l’utérus et la partie supérieure du vagin
  • échographie transvaginale utilisant des ondes sonores à haute fréquence pour créer une image de l’utérus ; le médecin cherchera à détecter toute épaisseur anormale
  • biopsie (prélèvement d’un échantillon de tissu de l’endomètre)

Stades

Stades

Une fois le diagnostic établi, l’étape suivante est de déterminer à quel stade en est le cancer.

Les examens fréquemment utilisés pour la stadification du cancer endométrial sont les analyses de sang, les radiographies thoraciques et la tomodensitométrie (TDM). La TDM offre une vue transversale du corps créée par plusieurs radiographies. Dans certains cas, il est possible que le médecin ne puisse pas déterminer à quel stade en est le cancer avant que vous soyez opérée.

Stades du cancer endométrial :

  • Stade I : le cancer ne se trouve que dans l’utérus
  • Stade II : le cancer se trouve dans l’utérus et le col de l’utérus
  • Stade III : le cancer se trouve également à l’extérieur de l’utérus et potentiellement dans les ganglions lymphatiques du pelvis, mais pas dans la vessie ou le rectum
  • Stade IV : le cancer s’est propagé en dehors de la région pelvienne et peut se trouver dans le rectum, la vessie ou d’autres parties du corps

Selon les NIH (les instituts nationaux de santé américains), le taux de survie après un an est d’environ 92 % chez les patientes diagnostiquées assez tôt. Les NIH indiquent également que le taux de survie après cinq ans est d’environ 95 % quand le cancer ne s’est pas répandu, et de 23 % quand il s’est répandu.

Traitement

Il existe plusieurs façons de traiter le cancer de l’endomètre. Les options de traitement dépendent du stade de votre cancer, de votre état de santé général et de vos préférences personnelles.

Chirurgie

La plupart des femmes souffrant de ce cancer subissent une hystérectomie, qui consiste à retirer complètement l’utérus. Une autre intervention habituelle est une salpingo-oophorectomie, qui consiste à retirer les ovaires et les trompes utérines. La chirurgie permet aussi au médecin d’examiner autour de l’utérus pour voir si le cancer s’est répandu.

Radiothérapie

Ce type de traitement détruit les cellules cancéreuses au moyen de faisceaux de haute énergie. Les radiations peuvent provenir d’une machine ou d’un appareil placé à l’intérieur du vagin. Le médecin peut suggérer la radiothérapie si votre cancer a un risque élevé de récidive après l’intervention chirurgicale. Quand une opération n’est pas possible, vous pouvez faire de la radiothérapie votre traitement unique.

Chimiothérapie

Les médicaments chimiothérapeutiques contiennent des substances chimiques qui détruisent les cellules cancéreuses. Ils peuvent être administrés oralement sous forme de pilules ou par voie intraveineuse. Certains plans de traitement comprennent un médicament, d’autres en comprennent deux ou plus. Cette forme de traitement peut être recommandée pour un cancer à un stade avancé.

Hormonothérapie

Ce type de traitement comprend des médicaments qui changent les taux d’hormones. Le médecin pourra le recommander si votre cancer en est à un stade avancé. Certains médicaments augmentent les taux de progestérone, ce qui peut aider à empêcher les cellules cancéreuses de croître rapidement. D’autres médicaments abaissent les taux d’œstrogène, pour diminuer la croissance des cellules cancéreuses.

Assistance

Assistance

Si vous avez du mal à accepter votre diagnostic, recherchez un groupe de soutien dans votre région. Il peut être réconfortant de fréquenter des personnes qui ont des préoccupations similaires aux vôtres. Vous devriez aussi vous renseigner le plus possible au sujet de votre maladie. Cela vous aidera à vous sentir plus en charge du processus de traitement. N’ayez pas peur de poser des questions à votre médecin ou d’obtenir l’avis d’un second médecin sur les options de traitement.

Prévention

Consultez votre gynécologue pour des examens pelviens et des tests de Papanicolaou réguliers, particulièrement si vous suivez une œstrogénothérapie substitutive. Ces tests peuvent aider votre médecin à détecter des signes d’anomalies. Prévenez votre médecin si vous avez des facteurs de risque de cancer endométrial. Il pourra souhaiter que vous preniez rendez-vous plus souvent pour des examens pelviens et des tests de Papanicolaou.

Contraception

Vous pouvez diminuer votre risque de cancer endométrial en prenant des pilules contraceptives pendant au moins un an. (Clinique Mayo) C’est parce qu’elles équilibrent les niveaux d’œstrogène et de progestérone. Leur effet préventif peut durer quelques années après les avoir prises. Demandez à votre médecin s’il y a des effets secondaires avant de les prendre.

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